Il est parfois temps de pleurer toutes les larmes de notre corps, de permettre aux deuils de se faire. La profondeur de notre tristesse est parfois effrayante, nous avons peur de nous y perdre. Osons nos larmes et laissons nous traverser pas nos désespoirs, ils sont profondément transformateurs et guérisseurs pour le monde. Ils sont nécessaires à la transformation de notre rapport au pouvoir et de nos rapports de force.

« Laisser fondre ce qui s’est durci en nous »… une phrase que j’ai entendue il y a plus de dix ans d’une enseignante de méditation et qui me revient souvent à l’esprit lorsque je retiens mes larmes, une aide pour leur donner la place d'être. Les larmes ont ce pouvoir d’ouvrir notre cœur.