Voilà deux années que j’écris dans un carnet.
Je réponds à un cri intérieur de partager, partager, partager... sans trop savoir quelle forme donner à ce partage ! J’ai alors décidé de prendre un carnet et d’écrire ce qui veut se partager. Régulièrement ce partage se rappelait à moi... et je me sentais toujours aussi impuissante !
En avril dernier, Gaïa Orion (qui me coache pour mon art ces temps), a émis l’idée que ça serait peut-être avec mon art ! Et ça m’a paru tellement farfelu et inimaginable ! Je ne voyais pas comment cela serait possible !
Dans mon carnet, j’écrivais autour de mon expérience d’une mère absente (intérieurement, mais physiquement présente). J'écrivais les conséquences de cette absence en moi et dans ma vie, ce que j'observe chez les autres femmes, amies ou clientes, qui ont eu une mère absente et aussi l'impact sur les enfants, ainsi que mon regard sur le patriarcat et son impact sur les femmes et les mères. Je ne me voyais pas vraiment écrire un livre ou des articles... mais PARTAGER est le mot qui était fort là en moi.
Le mois de juin m’a apporté un tout autre regard et lien à mon art. Tout à coup une porte s’est ouverte : l’inattendu !
Inattendu, car c’est mon art qui me permet de partager.
Inattendu, car c’est sous un angle de beauté que je vais le partager.
Tout s'est éclairé : mes peintures sont la voie/voix de partage, une voie nouvelle, inattendue et très belle. Elles offrent à voir ce qui n’a pu être transmis et
incarné lorsqu’une mère est absente. Elles accompagnent à restaurer la beauté d’être femme. Leur médecine est puissante et n’a pas de mots... bien des impacts de l’absence d’une mère n’ont pas de
mots :-)
Je tenais, là aussi, le fil de mon exposition.
Je n'imaginais pas que ce dont je témoignais (ou tentais de témoigner) dans mes écrits puisse prendre une si belle forme !
Et, c'est la peinture de La Grande Mère qui m'a soufflé tout cela :-)
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